Le marché de l’antiquité se porte mal à l’échelle mondiale. En cette période de
crise économique, les clients se font rares. En effet, la clientèle se répartit entre les
marchands et les collectionneurs, ainsi que les amateurs des classes aisées et d’un
milieu aristocratique. Les acheteurs ont des budgets réduits et peu d’entre eux sont
des connaisseurs. Beaucoup ne s’intéressent pas réellement aux antiquités et sont
des simples victimes de la mode, à la recherche d’objets décoratifs de fabrication
récente, vieillis artificiellement.