Objectifs.
Mettre à l’épreuve la théorie cognitivo-sociale (SCT de Bandura,
2004) dans l’explication de l’activité physique (A.P.), cela dans un grand
échantillon tiré de la population des adultes souffrant des types 1 ou 2 de
diabète. Les buts de la recherche: 1) Evaluer la pertinence de la structure SCT
pour l’ensemble de l’échantillon et pour les formes de diabète; 2) Déterminer
l’invariance structurelle de la SCT entre les groupes de type 1 et de type 2 et
3) indiquer la variance expliquée et comparer la puissance des concepts SCT
dans la prédiction de l’A.P. pour les deux groupes (type 1 et type 2).
Méthodes.
On a d’abord évalué l’auto-efficience, l’espoir d’un résultat, les difficultés
rencontrées, le support social, les objectifs et l’activité physique de 2,311 individus
présentant des diabètes de type 1 ou de type 2; ensuite 1717 (74,5 %) ont
redonné six mois plus tard des renseignements sur ces différentes rubriques.
Le modèle d’équation structurel multigroupes a été appliqué.
Résultats.
Des
indices de l’intérêt du SCT apparaissent pour l’analyse des échantillons de
diabétiques. Le SCT est en adéquation avec les individus présentant un diabète
de type 1 ou de type 2 à l’exception de la variable « difficultés rencontrées »
qui contrecarre le but poursuivi seulement pour les diabétiques de type 2.
Conclusions.
Le développement de conduites liées à la santé devrait se centrer
sur l’auto-efficience pour établir des objectifs et modifier les comportements.
Les espoirs de résultats et le support social sont aussi des facteurs importants
dans la fixation d’un but et la performance comportementale.