Résumé
Le rôle que les animaux d’élevage indigènes peuvent jouer dans la révolution de l’élevage en Afrique n’est pas toujours reconnu. Dans
de nombreuses régions de l’Afrique, l’élevage en race pure avec les races indigènes est la seule stratégie de production viable à cause
des conditions climatiques et nutritionnelles défavorables. Cependant, dans certains contextes, on peut trouver des demandes plus
élevées pour les races exotiques et leurs croisés. Cet article aborde la possibilité d’améliorer la production de viande de boeuf par
le biais de croisements terminaux avec deux races de bovins de l’Afrique du Sud, la race Nguni et la race Afrikaner, dans des croisements
avec des races exotiques différentes. Les difficultés de vêlage ont été limitées et les poids à la naissance étaient restreints à la
valeur moyenne parentale ou au-dessous de cette valeur. Les croisements n’ont pas eu d’effet négatif sur la performance des vaches
comme le changement de poids et la fertilité, tandis que la productivité des vaches a augmenté. Dans la plupart des cas, le poids au
sevrage des veaux croisés était le même ou supérieur par rapport au poids des pères de race pure et la capacité d’utilisation du fourrage
était toujours meilleure que celle des deux races parentales, ce qui a rendu la performance de l’unité d’embouche des croisés hautement
recherchée. Ces résultats indiquent que le croisement terminal avec les races indigènes africaines mérite plus d’attention en tant que
moyen pour augmenter le rendement des bovins à viande dans les régions sous-tropicales et tropicales. Un autre avantage de tout
système de croisement terminal qui utilise les races indigènes est que la conservation et l’utilisation des races indigènes de
l’Afrique sont garanties, puisqu’un flot continu de femelles de race pure sera nécessaire.
Mots-clés: bovins indigènes, croisement terminal, Nguni, Afrikaner, amélioration de la production de viande de boeuf
Resumen
El papel que el ganado autóctono puede desempeñar en la Revolución Ganadera de África no es siempre reconocido. En muchas partes
de África la cría de animales con razas locales es la única estrategia de producción viable, debido a las adversidades climáticas y a las
condiciones nutricionales. Sin embargo, hay escenarios en los que existe demanda de razas exóticas y sus cruces. Este artículo trata
acerca de la posibilidad de mejorar la producción de carne de ternera por medio de cruces terminales con dos razas bovinas sudafricanas,
la Nguni y la Afrikaner, cruzadas con diferentes razas exóticas. Las dificultades durante el parto fueron limitadas y los pesos al
nacimiento se limitaron al valor de los medios padres o más bajo. El cruzamiento no tuvo un efecto negativo sobre el rendimiento de las
vacas, tal como el cambio de peso y la fertilidad, mientras que la productividad de la vaca aumentó. En la mayor parte de los casos el
peso al destete de los terneros cruzados fue el mismo, o superior a aquellos cuyos padres eran de raza pura, y el índice de conversión fue
siempre mejor que cualquiera de las dos razas padre. Bajo control de la alimentación el rendimiento altamente deseable. Estos
Correspondence to: M.M. Scholtz, ARC-Animal Production Institute, Private Bag
X2, Irene 0062, South Africa. email:
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